Couleurs d’Afrique
Je me souviens…Kinshasa, République Démocratique du CONGO, année 2004 – Projet « Association HARMONY »
Moi, le petit « MUNDELE » comme ils disent, le « blanc », le « revenant »…ébloui, interpelé par la candeur improbable des sourires d’enfants, ces mêmes enfants infectés et dans l’attente de soins au dispensaire de la ville que je visitais…
Ces sourires, oui, comme un hymne à la vie, un pied de nez à une mort qui, justement, rôde au moindre bruissement de feuille ou caresse du vent…Cette même mort qui peut vous emporter à tout instant et dans la plus grande indifférence du monde
Ces enfants m’ont appris l’humilité et l’instant, la joie d’être vivant, tout simplement
« Pourquoi ? » alors, me suis-je si souvent répété ?
Pourquoi tant de haine envers ces « frères et soeurs » ? Comment une telle condescendance, un tel mépris, sont-ils possibles ?
Ces questions ont sans cesse hanté mon séjour et me traversent encore l’esprit…
J’avoue m’y être senti pauvre, misérable, froid car j’y ai découvert ce qui ne s’achète pas : le partage, une chaleur humaine spontanée et authentique.
Ce séjour près d’eux fut une claque, une leçon…
Je revendique cette unité, ce respect et j’ai toujours à ce titre désiré que mon art soit fédérateur et aujourd’hui plus que jamais, au service de projets…J’y songe humblement
Car l’art, oui, est un langage universel, sans frontières, races, religions
Il réunit les êtres dans une même sensibilité comme les touches du piano, « ivoire », « ébène », sont indissociables pour composer, ensemble, un hymne à la joie, à la vie !
Merci…et « Pardon », Africa….
Moi, le petit « MUNDELE » comme ils disent, le « blanc », le « revenant »…ébloui, interpelé par la candeur improbable des sourires d’enfants, ces mêmes enfants infectés et dans l’attente de soins au dispensaire de la ville que je visitais…
Ces sourires, oui, comme un hymne à la vie, un pied de nez à une mort qui, justement, rôde au moindre bruissement de feuille ou caresse du vent…Cette même mort qui peut vous emporter à tout instant et dans la plus grande indifférence du monde
Ces enfants m’ont appris l’humilité et l’instant, la joie d’être vivant, tout simplement
« Pourquoi ? » alors, me suis-je si souvent répété ?
Pourquoi tant de haine envers ces « frères et soeurs » ? Comment une telle condescendance, un tel mépris, sont-ils possibles ?
Ces questions ont sans cesse hanté mon séjour et me traversent encore l’esprit…
J’avoue m’y être senti pauvre, misérable, froid car j’y ai découvert ce qui ne s’achète pas : le partage, une chaleur humaine spontanée et authentique.
Ce séjour près d’eux fut une claque, une leçon…
Je revendique cette unité, ce respect et j’ai toujours à ce titre désiré que mon art soit fédérateur et aujourd’hui plus que jamais, au service de projets…J’y songe humblement
Car l’art, oui, est un langage universel, sans frontières, races, religions
Il réunit les êtres dans une même sensibilité comme les touches du piano, « ivoire », « ébène », sont indissociables pour composer, ensemble, un hymne à la joie, à la vie !
Merci…et « Pardon », Africa….
